BIG DATA : Faut-il craindre la puissance de la Data ?

BIG DATA : Faut-il craindre la puissance de la Data ?

Le Big Data, un sujet fascinant pour certains mais qui fâche pour d’autres. Avec tout ce que les données nous permettent de réaliser aujourd’hui, il est compréhensible que nous soyons fascinés par la puissance et les résultats des algorithmes. Pourtant ce n’est pas le cas de tout le monde, alors pourquoi tant de crainte à l’évocation du Big Data ?

Il faut croire que les technologies trop poussées, et pouvant donner des résultats aussi précis que le permet la data, rendent certaines personnes craintives quant à la sécurité des informations portant sur leur vie privée.

Lorsque vous entendez « Data », vous pensez comme la plupart, à un fichier assez lourd qui comprend de multiples informations. Des informations portant sur des clients, des prospects des internautes ou des visiteurs. Nous vous disons ce qu’est réellement le Big Data, d’où proviennent les données et comment elles sont traitées.

Big Data

Le Big Data qu’est-ce que c’est ?

La Data ou Big Data est avant tout un moyen de segmenter sa cible. C’est un recueil d’informations qui est analysé, traité et agencé de façon à être profitable.

Pour permettre à une enseigne d’utiliser les données récoltées à bon escient, le Data Scientist ou Data Miner, va créer un algorithme permettant de trier les informations et de les classer automatiquement. Lorsque par la suite l’enseigne souhaitera vendre un produit, un service ou adresser un message, elle puisera dans sa base de données afin de choisir la cible idéale. Des personnes ou des enseignes qui mathématiquement ont plus de « chances » d’être réceptives à ce qui leur est proposé.

Comment sont récoltées les données ?

De façon assez simple à vrai dire. Parfois elles vous sont demandées et parfois c’est vous qui les offrez.

Lorsqu’elles vous sont demandées, les enseignes vous font généralement cocher des cases leur permettant d’accéder à vos données personnelles. Et de les conserver temporairement sous votre accord. Vous avez l’habitude d’accepter car c’est bien souvent une condition permettant d’accéder à l’étape suivante d’un processus que vous effectuez sur leur site.

En revanche, il arrive que vous transmettiez ces informations volontairement et parfois sans même vous en rendre compte. Comment ? En créant un compte Facebook, en souscrivant à un abonnement, en postant des images sur Instagram, en vous abonnant à des comptes Twitter… la liste est longue. A chaque inscription vous transmettez votre âge, votre sexe, votre adresse e-mail ou postale. Tant d’informations qui sont archivées dans les bases de données.

De toute évidence que ces informations vous soient demandées ou que vous les transmettiez de vous même, elles sont récupérées de manière légale et c’est là l’important.

Il se peut toutefois que vous soyez surpris de temps à autre de recevoir des newsletters, des e-mails, des courriers postaux ou même des appels téléphoniques de la part d’enseignes auxquelles vous n’aviez pas transmis d’informations. Dans ce cas, c’est que vous faites partie de bases de données qui ont été échangées, que ce soit dans le cadre d’un partenariat ou d’une vente. Car oui les bases de données sont vendues et peuvent, selon leur taille et leur qualité, valoir une petite fortune.

Sachez néanmoins qu’en France vous avez obligatoirement la possibilité de vous désabonner d’une base de données à laquelle vous n’avez pas choisi d’adhérer. Vous ne pouvez également être classifié selon votre origine et votre religion.

7 Interdits en faveur de la protection des données personnelles

La loi protège nos données afin qu’elles soient utilisées dans un cadre précis. Elle limite la propagation de nos informations personnelles pour protéger et préserver notre vie privée.

  • Le principe de finalité :

    Tout détournement de finalité est passible de sanctions pénales. Les données doivent être utilisées pour un usage déterminé et légitime. Concrètement vos données ne peuvent êtres transmises d’une enseigne vestimentaire à une enseigne alimentaire. Il n’y a pas de lien et la finalité n’est pas la même.

  • Le principe de proportionnalité :

    Les informations collectées doivent être pertinentes et nécessaires pour leur finalité.

  • Le principe de pertinence des données :

    Les données doivent être adéquates, pertinentes et non excessives. Il n’est pas pertinent par exemple de posséder des informations sur les habitudes alimentaires d’une personne quand on vend de l’électroménager.

  • Le principe de durée limitée de conservation des données :

    Il est inenvisageable d’archiver indéfiniment des données. C’est ce qu’on appelle le droit à l’oubli. Vous avez sûrement déjà eu à faire face à cette situation. Lorsque vous postuliez à une annonce et qu’un e-mail de remerciement vous était envoyé afin d’accuser bonne réception de votre mail. Vous trouviez dans cet e-mail un message vous indiquant que vos informations seraient gardées pour une période définie afin de vous recontacter en cas d’opportunités. C’est la limite de conservation des données.

  • Le principe de sécurité et de confidentialité :

    Le responsable du traitement des données, est astreint à une obligation de sécurité. Il doit faire prendre les mesures nécessaires pour garantir la confidentialité des données et éviter leur divulgation. Cela signifie que vos données ne peuvent circuler librement et êtres visibles de tous.

  • Le principe de transparence :

    Les personnes doivent être averties dès la collecte des données en cas de transmission de celles-ci à des tiers.

  • Le principe du respect des droites des personnes :

    Chaque personne à droit d’accès et de rectification mais aussi, droit de s’opposer, sous certaines conditions, à l’utilisation de ses données. Elle peut également demander qu’on lui communique toutes les informations la concernant. Enfin elle peut s’opposer à ce que ses données soient enregistrées dans un fichier informatique sous certaines conditions.

Pour plus d’informations consultez directement le site du .

Big Data facteur de succès ?

Très peu d’enseignes exploitent leurs données en profondeur. Elles se cantonnent souvent à les utiliser pour envoyer des e-mails et à faire de la publicité (en on ou off-line).

Quant à celles qui en ont fait un facteur de succès, nous avons l’exemple d’ACCOR. Un groupe d’hôtellerie de luxe qui à su exploiter ses données de façon à ce quelles soient rentables.

Grâce au logicielle RTD (Real Time Decision) d’Oracle, ACCOR a su recommander en temps réel des offres susceptibles d’intéresser des internautes visitant ses sites Web. Ce processus est récent (2013) et monte toujours en puissance.

Alors faut-il avoir peur du Big Data ou faut-il l’exploiter ? Entre ceux qui pensent que c’est un gain de temps et un facteur de croissance considérable et ceux qui sont contre l’exploitation des données car ils estiment que c’est une violation de leur vie privée ; la réponse n’est pas prête de faire l’unanimité.

[A venir…] Très bientôt, un article plus approfondi parlant de la tentation des recruteurs de capter les informations fournies par le Big Data, des informations permettant de prédire votre succès ou votre échec suite à l’étude de votre comportement.

L’équipe Clémentine !

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